À la lecture du roman Marcher sans craindre le ravin, Alexandre Badadone a cru se reconnaître dans le personnage de Bel, qui comme lui est avocat, cinquantenaire et possède une maison en Italie, décrit sous les traits d’un homme misogyne particulièrement méprisable, violent et humiliant. Alexandre décide alors d’accuser son auteure, Pauline Jobert, de diffamation, d’atteinte à l’honneur et à la vie privée.
Largement inspiré et documenté de contentieux réels jugés dans la 17e chambre du Tribunal judiciaire de Paris, Toute intention de nuire expose le procès « Badadone contre Jobert », mettant en scène de façon subtile, drôle et haletante les faits et fictions déployés par les parties civiles et de la défense.
» Un brillant quatuor d’interprètes dénoue les fils de cette intrigue judiciaire et se penche sur la confrontation du réel et de la fiction au cœur des procès d’écrivains et écrivaines. On rit, beaucoup, dans ce procès. Le rythme n’y est pas celui de la justice, très procédurière, mais celui de la comédie, voire de la farce. Avec des interprètes qui changent de personnages en plein tribunal, la présence d’accents savoureux et surtout du suspense : que va décider Madame le Juge ? «
RTS
Production
L’Homme de dos
Coproductions
Maison Saint-Gervais, Genève, La Grange, Centre / Arts et Sciences, UNIL, Lausanne
Soutiens
Loterie Romande, Fondation Ernst Göhner, Fondation Leenaards, Fondation Jan Michalski, Chaire Colibex de recherche France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression – CNRS, Les ami·e·s de L’Homme de dos, SIS – Fondation suisse des artistes interprètes, Action Intermittence (FEEIG)