Une poésie de la photo de classe
Pierre-Isaïe a retrouvé une photo de première enfantine, prise en 1971 devant l’école primaire de son village natal. Sa toute première photo de classe. Au dernier rang, une grande fille au teint mat, avec un pull jaune. Elle sourit timidement, la tête légèrement penchée. Pierre-Isaïe ne connaît ni sa mère, ni son père, encore moins ce qu’elle est devenue. Il se souvient juste d’un prénom et d’un nom : Isabelle Outili. Alors il part à sa recherche.
À partir de cette photo, Pierre-Isaïe décide d’interviewer ses camarades. Et de ces interviews restent des mots. Des mots de bouts de vie, d’amour, de mort, d’amitié, des bouts d’enfances, des bouts de souvenirs, tristes, joyeux, cocasses, et étranges, douloureux, troubles aussi parfois. Cette poésie de la photo de classe raconte le destin d’un groupe d’enfants, ayant vécu ensemble pendant une dizaine d’années. Une enquête profondément humaine, dans un bled qui ressemble à tous les autres bleds, remplis de visages qui nous paraissent étrangement familiers.
« C’est à la fois documenté et libre, micro-local et parfaitement universel, drôle et remuant, léger et profond. »
RTS – Vertigo
Production : Compagnie Corsaire Sanglot vs VS
Coproduction : Théâtre Les Halles • Soutiens : ThéâtrePro Valais, Fondation Ernst Göhner, Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature, Commune de Crans-Montana, ProHelvetia, Fondation Philanthropique Famille Sandoz, Raiffeisen du Haut-Plateau, SIS-Fondation suisse des artistes interprètes, Pour-cent culturel Migros, Corodis, FEEIG